Entreprises Chinoises Listées sur EURONEXT

ATI Petroleum et son impact sur les valeurs étrangères sur le ML

L’affaire ATI Petroleum sur le marché libre n’est pas une bonne nouvelle tant pour les porteurs de titres que pour les entreprises étrangères qui sont ou souhaitent être listées sur le marché libre.

En effet si je reprends une dépêche du site marchelibre.com, je cite

« … pour rappel nous n’avons jamais conseillé la valeur à l’achat [ndl ATI Petroluem] et mis en garde systématiquement nos lecteurs de rester à l’écart des valeurs étrangères inscrites au Marché Libre*.

Cela ne fait aucun doute pour investir au Marché Libre mieux vaut s’armer d’une information sérieuse et d’avoir à portée de mains une base de données sur le compartiment non réglementé de la Bourse de Paris. C’est notre raison d’exister ! »

* caractères gras et sur lignage de mon fait.

Comme ce blog est destiné à informer sur les sociétés chinoises – c’est ça raison d’exister aussi ! Je souhaite donner quelques éléments d’informations :

1. A propos d’EFI, Louis Thannberger se déplace régulièrement en Chine pour rencontrer des entrepreneurs chinois, visiter les locaux, les usines… pour ensuite décider en accord avec son partenaire local quelles entreprises ont de réelles chances de pouvoir accéder au marché libre ou bien ALTERNEXT. Ensuite la plupart des entreprises chinoises qui sont ou seront listées sur EURONEXT reçoivent des visites régulières de Louis Thannberger. Ceci pour dire que ces entreprises existent et exercent leur métier avec autant de sérieux qu’une entreprise française et qu’EFI s’implique pour sélectionner les plus viables d’entre-elles ;
2. A propos de VESTASIA, partenaire d’EFI en Chine. Pour chaque entreprise chinoise qui prétend à une IPO, VESTASIA réalise un « due diligence » en règle pour vérifier à la fois la véracité des informations financières qui lui sont fournies mais également la solidité de cette entreprise dans son secteur d’activité. Le montage des dossiers est réalisé avec des partenaires (cabinets d’avocats, auditeurs) sérieux qui ont une envergure internationale.

EFI et VESTASIA font correctement leur travail et on peut voir que la qualité des entreprises qui vous sont présentées va croissante.

Maintenant je suis conscient du fait que ceux sont les entreprises chinoises qui devront faire l’effort de gagner la confiance des investisseurs en publiant des comptes semestriels au moins et en communiquant sur leurs opérations. Nous ferons en sortes de publier également des interviews des dirigeants et si vous le souhaitez vous pourrez me faire parvenir vos questions. Mais vous investisseurs, quel crédit allez vous accorder à ces annonces ?

Alors je vous laisse la parole, que doivent faire ces entreprises pour que vous leur accordiez du crédit ?

Investissement portuaire à Xiamen

Bonjour à tous

CMA CGM troisième groupe mondial de transport maritme en conteneurs réalise des investissement à XIAMEN siège de G-Fortune. Une preuve supplémentaire que le marché de la conteneurisation non seulement se porte bien mais également offre de belles perspectives à moyen/long terme.

CMA CGM signe un premier investissement portuaire en Chine    

            

Le groupe de transport maritime français CMA CGM a conclu son premier investissement portuaire en Chine en signant un accord de coopération pour le développement du port de Haicang à Xiamen (sud) pour un montant global de 307 millions de dollars (environ 206 M EUR), a-t-il annoncé lundi.

Dépêche AFP le 26/11/2007 12h00 

Il était une fois des conteneurs...

Une histoire de conteneurs…

Comment savoir si le futur de G-Fortune est prometteur ou non ?

Pour répondre à cette question, intéressons nous aux métiers de G-Fortune: c’est une société spécialisée dans le stockage, la maintenance et l’inspection de conteneurs avec une offre de services supplémentaires pour les conteneurs réfrigérés.

Conteneurs me dites vous ! Donc logiquement si le transport maritime de la conteneurisation se porte bien, il y a fort à parier que la société G-Fortune en tire des bénéfices substantiels également.

Alors je me suis mis en quête d’informations pour vous proposer une petite analyse que je soumets à votre sagacité. Questions et commentaires sont les bienvenus.

Il était une fois…

Un petit peu de culture pour commencer, la conteneurisation est une idée qui est née aux Etats-Unis. Malcolm McLean en est considéré comme l’inventeur et il en eu l’idée dans les année 50. Son idée consistait à acheminer les marchandises dans « boites » ou « containers ». Le véritable démarrage de la conteneurisation intervient dans les années 60 quand Sealand transporteur routier américain développe le premier vecteur de la conteneurisation sur l’atlantique nord. Les premiers conteneurs construits aux Etats-Unis débarquent sur les quais des ports français en 1966. Les conteneurs sont définitivement standardisés en 1974 par l’ISO (International Standards Organizations).

Les conteneurs sont désignés par catégorie 20 et 40 suivant la longueur exprimé en pied anglais : 20 pieds (ou 6,05 m de long) pour les conteneurs de 30m3 et 40 pieds (ou 12,19m) de long pour les conteneurs de 65m3. Leur largeur est de 8 pieds (ou 2.40 m).

L’unité de mesure de la conteneurisation est l’EVP (Equivalent Vingt Pied) et en Anglais TEU (Twenty Equivalent Unit). Cela signifie qu’un conteneur de 20’ correspond à 1 EVP et un conteneur de 40’ correspond à 2 EVP.

 

La conteneurisation permet des gains de productivité assez extraordinaire. Les cargos classiques demandaient plusieurs jours d’immobilisation à quai pour assurer le déchargement. Avec l’arrivée des porte-conteneurs et le système de portiques développé pour manipuler les conteneurs, en une vingtaine d’heures l’affaire est bouclée !

 

Capacité : la fuite en avant des porte-conteneurs et des ports

Autre aspect important à souligner : la capacité de transport des porte-conteneurs ne cesse d’augmenter ! Il suffit de regarder la figure ci-dessous pour s’en convaincre.

 

(Source CMA-CGM)

L’industrie des ports réalisant la manutention des conteneurs est florissante comme le montre le graphique ci-dessous. Depuis plus de 10 ans, le nombre de conteneurs transitant par les ports augmente de 10% par an. Cette augmentation due à la globalisation des échanges et à l’importance croissante de l’Asie. Ces statistiques sont intéressantes à connaître pour les entreprises qui gèrent le stockage des conteneurs dans les ports.

 

(Source APM terminal)

Concomitant à l’accroissement du nombre de conteneurs manutentionnés dans les ports, nous avons également un accroissement du nombre de conteneurs échangés dans le monde. Aujourd’hui 60% des échanges se font via la conteneurisation et ce chiffre est attendu à 70% à l’horizon 2010.

Evidemment les pays émergeants à forte croissance comme le Brésil, l’Inde, la Chine, le Vietnam et d’autres zones qui veulent devenir des « hub » portuaires de première importance comme Dubaï, contribuent fortement à ce que la conteneurisation par voie maritime croit à un rythme soutenu.

 

Un dessin étant plus parlant qu’un long discours, la figure suivante montre clairement la montée en charge progressive des pays émergeants au cours de ces dix dernières années. Il apparaît nettement que la capacité des ports pour conteneurs dans la zone Asie Pacifique et Moyen Orient croît de façon significative.

 

Nous voyons que le trafic de conteneurs augmente globalement soit, mais comment est ce qu’il se réparti entre les différents continents ? Cette question nous amène à parler des routes maritimes.

Mais où vont les conteneurs ? Ils empruntent des routes bien sûr … maritimes

Et là, les choses ont énormément changé en l’espace de quelques dizaines d’années. Comme le montre la figure ci-dessous, en 1970 l’essentiel du trafic maritime se concentrait autour de l’Amérique du Nord et de l’Europe. Le Japon était l’essentiel contributeur pour la partie Asiatique. Le Moyen-Orient est très faiblement représenté ainsi que le Pacifique.

 

1 – Asie orientale, 2 – Amérique du Nord, 3 – Europe, 4 – Moyen Orient, 5 – pacifique, 6 – Amérique du Sud, 7 – Afrique.

 Trente ans plus tard, en 2003, nous voyons que les choses ont beaucoup changé. L’Asie concentre 47% des conteneurs manutentionnés dans le monde. Le Moyen Orient prend également de l’importance au détriment de l’Afrique. Cela est du au fait que Dubaï devient un hub de première importance et une porte de transit vers l’Afrique du Nord et Centrale. Le reste du trafic se concentre en Afrique du Sud. L’Amérique du Nord garde et même accroît son lien privilégié avec l’Amérique du Sud.

 

(Source « Les réseaux maritimes conteneurisés : épine dorsale de la mondialisation », Antoine Frémont, INRETS, Saint-Dié, Octobre 07)

Il y a donc 4 pôles interdépendants aujourd’hui que sont l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Asie et le Moyen Orient.

Et si on regarde la situation en 2006, l’Asie prend une part encore plus importante dans la concentration des conteneurs manutentionnés dans le monde. Le trafic depuis l’Asie vers l’Europe, le Moyen-Orient ou L’Amérique du Nord augmente de plus de 10%.

Notre histoire de conteneurs va-t-elle bien se poursuivre ?

Alors me direz-vous, tous ces beaux graphiques et projections ont été réalisés en 2006 ou dans le premier semestre 2007 avant la crise financière de l’été. Aujourd’hui le camp des économistes ou analystes prédisant une récession dans le premier semestre 2008 aux Etats-Unis voit ses rangs grossir d’autant plus que les banques n’en finissent pas d’annoncer des provisions à mesure qu’elles découvrent leur exposition au « subprime ».

Et si il n’y a pas récession, il y aura ralentissement économique et alors quel sera l’impact sur la conteneurisation ?

On peut faire les constatations suivantes :

Où en est la dépendance de la Chine en terme d’exportations de biens vis-à-vis des Etats-Unis ? J’ai ajouté le graphique ci-dessous pour montrer que la Chine diminue sa dépendance vis-à-vis des US au niveau des exportations (et donc des conteneurs). La Chine exporte vers le monde entier, les Etats-Unis représente une part de moins en moins importantes dans ces exportations.

 

(Source Global Insight 2006)

En rapport avec la première constatation, nous pouvons porter notre attention sur :

• La croissance de la route maritime Asie - Moyen Orient et plus récemment Asie – Amérique du Sud
• La croissance des routes Intra-Asie (Asie du Nord, Asie du Sud-Est et Asie du Sud Ouest) – croissance due à l’émergence d’une croissance forte dans ces pays (je pense au Vietnam) entraînés par la Chine et l’Inde.

La globalisation de la croissance entraîne la croissance du trafic de conteneurisation sur des routes maritimes autrefois peu utilisées. On constate également qu’il se créé des réseaux économiques de plus en plus indépendants des Etats-Unis.

Je ne veux pas dire qu’une récession aux Etats-Unis n’auraient pas d’impact sur le reste du monde loin s’en faut, mais il ne faut pas non plus penser que le monde va s’arrêter. La globalisation de la croissance et son corollaire la conteneurisation se poursuivra.

Quelques Références :

« Les réseaux maritimes conteneurisés : épine dorsale de la mondialisation », Antoine Frémont, INRETS, Saint-Dié, Octobre 07

« Le monde en boîtes : conteneurisation et mondialisation (Synthèse INRETS N° 53) », Antoine Frémont, Lavoisier 2007

« Technologies des transports multimodaux transmaritimes », DREYER Bernard, pour le CECE

, TP2, 2005.

Quelques liens

http://www.tilmag.com/dossiers.php

www.bic-code.org

www.containerinfo.net

www.lexmaritima.net

www.imo.org

www.iso.org

www.isemar.asso.fr

 

 

 

 

Les analyses à venir

Bonjour

Un message pour vous annoncer que des analyses sont en cours de rédaction.

Je mettrais bientôt en ligne une analyse sur le marché de la conteneurisation en rapport avec G-Fortune comme vous devez vous en douter.

A venir une analyse sur l'énergie en Chine et si cela vous intéresse une étude sur les énergies renouvelables, en plein boom en Chine.

Toute autre suggestion est la bienvenue

Fabrice

Interview de Mr Sylvester Sit CEO de EASSON

 La chine est un pays qui suscite toutes sortes de sentiments, enthousiasme, méfiance... Y allant régulièrement depuis quelques années j'ai pu y rencontrer des personnes très respectables comme d'autres qui l'étaient nettement moins. Mais si vous travaillez à l'international vous savez que cela est vrai dans bien d'autres pays. C'est pourquoi j'ai créé ce blog avec à l'esprit deux objectifs:

Le premier c’est d’informer en mettant en ligne des analyses de marché, des annonces des sociétés et surtout des interviews des dirigeants. J’espère pouvoir en poster régulièrement pour vous tenir au courant de l’actualité de chacune de ces sociétés. La première viendra de EASSON Telecom.

Le second c’est l’interactivité. J’espère provoquer ainsi des réactions et/ou des questions. Les questions qui concerneront les dirigeants leurs seront transmises et les réponses postées sur le blog.

Voici donc la première interview. C’est celle de Mr Sylvester Sit, CEO de EASSON Telecom.

 Q : Monsieur Sylvester Sit, que pouvez vous nous dire sur vous?

Sylvester Sit a un diplôme supérieur en comptabilité. Il a par ailleurs obtenu une licence en droit et une autre en informatique. Il a travaillé  comme expert comptable en Australie pendant plusieurs années pour une société informatique. Pendant cette période il a pu également exercer des fonctions de « management ». Depuis 1993 il a occupé des positions au sein de la direction d’entreprises spécialisées dans les technologies de l’information et de télécommunication. Les plus importantes étaient directeur des ventes chez Smartone (premier opérateur de téléphonie mobile à Hong Kong) et assistant du directeur général chez Hong Kong Telecom (troisième opérateur à Hong Kong). Il est également titulaire d’un MBA  en Marketing et Gestion de la qualité.

Monsieur Sylvester SIT, CEO de EASSON Telecom

Q : Les investisseurs Européens ne sont pas très familiers avec la complexité du marché des Télécommunications Chinois. Laissez moi vous poser quelques questions pour les éclairer.

En Chine, le monde des affaires comme du commerce est indissociable du mot “licence” – il faut une licence pour tout en Chine. Comment cela se traduit-il dans le monde des Telecom ?

En Chine il y a 3 types de fournisseurs de services à valeurs ajoutées (SVA): national, province et ville (n’oublions pas que certaines villes comptent plus de 10 Millions d’habitants). Pour opérer sur tout le pays, l’entreprise doit remplir les critères suivants :

• Capital d’au moins 960 000 Euros (RMB 10 Millions) ;
• Obtenir de la part du Ministère de l’information et de l’industrie (MII) une licence SVA trans-provinces. Obtenir une telle licence prend énormément de temps et d’énergie et leur nombre est limité (650 au total) ;
• Etablir au moins 5 filiales dans les 6 régions de la Chine ;
• Etre certifié par l’un des opérateurs de téléphonie (China Unicom ou bien China Mobile) comme étant un fournisseur de services SMS, WAP, MMS, Ring Back Tone, IVR…

Une fois la licence trans-province et la certification de l’opérateur obtenues, l’opérateur alloue un code unique au fournisseur de services à valeurs ajoutées. Ce code unique permet de reconnaître le fournisseur de SAV dans toute la Chine continentale.

Pour opérer dans une province ou bien une ville, l’entreprise doit remplir les critères suivants :

• Obtenir une licence qui sera délivrée par les autorités locales ;
• Etre certifié par l’un des opérateurs de téléphonie (China Unicom ou bien China Mobile) comme étant un fournisseur de services SMS, WAP, MMS, Ring Back Tone, IVR…

Dans ce cas un abonné ne pourra utiliser les services du fournisseur de SAV que dans les limites géographiques de la ville ou de la province.

Q : Et concernant EASSON Telecom, quelles licences avez vous acquis?

EASSON Telecom possède les licences suivantes :

• Une licence VAS trans-provinces;
• Une licence nationale SMS délivrée par China Unicom;
• Une licence SMS délivrée par China Mobile pour la province de Guangdong ;
• Une licence WAP délivrée par China Mobile pour la province de Guangdong ;
• Une licence MMS délivrée par China Mobile pour la province de Guangdong ;
• Une licence WAP délivrée par China Mobile pour la province de HeilongJiang ;
• Des licences SMS délivrées par China Unicom pour les provinces de Heilongjiang, Guizhou, Anhui, Wubei et Fujian ;
• Une licence IVRS de China Unicom pour la province de Jiangxi.

Q : Avez vous la possibilité de vendre vos services dans toute la Chine continentale?

Oui parce que EASSON Telecom possède une licence trans-provinces du MII et une licence SMS nationale de China Unicom.

Q : Combien y a t-il de fournisseurs de services en Chine?

C’est difficile de répondre à cette question. D’après mes estimations environ 600.

Q : Le MII (ministère de l’industrie et de l’information) fait beaucoup d’efforts pour mettre de l’ordre dans les fournisseurs de services à valeurs ajoutées. Pouvez-vous nous dire pourquoi ?

Depuis quelques années, les abonnés de China Mobile et China Unicom se plaignent du comportement des fournisseurs de services. Les plaintes portent sur la facturation excessive et non argumentée de services parfois mêmes pas utilisés par les abonnés, le contenu illicite des messages, de messages commerciaux et de publicités non sollicités… Le MII a finalement réagit et depuis l’année dernière met à jour une « liste noire » des fournisseurs de SAV à éviter. Si le fournisseur de SAV ne change pas son comportement, des sanctions pénales peuvent alors intervenir et sa licence lui être retirée.

Jusqu’à présent EASSON Telecom n’a pas été inquiété par le MII. EASSON est soucieux de fournir des services de qualité.

Q : Revenons à EASSON, où se trouvent vos bureaux?

Notre Siège social est à Hong Kong et notre siège opérationnel est à Guangzhou, dans la province de Guangdong dans le Sud de la Chine.

La photo ci-dessous montre l’entrée de l’entreprise à Guangzhou.

La suivante, un de nos « open-space ».

Q : Pouvez-vous nous dire quels sont les services proposés par EASSON?

Aujourd’hui nos revenus proviennent essentiellement des services basés sur SMS (apprentissage de l’anglais, jeux, « infotainment »). Depuis la seconde moitié de 2007, nous concentrons nos efforts sur des services éducatifs pour les étudiants et entreprises, barre-code à 2 dimensions et la vidéo sur demande (VOD).

Concernant les services éducatifs, nous les vendons directement aux écoles (B2B) et nous pensons tirer des revenus de la publicité pour les services de barre-code à 2 dimensions et la vidéo sur demande.

Q : Dans quelles provinces EASSON est-il présent?

Avec China Unicom nous pouvons offrir des services SMS sur la Chine continentale et nous offrons des services spécifiques (WAP, MMS…) dans les provinces de Guangdong, Anhui, Wubei, Fujian, HeliongJiang, Jiangxi et Guizhou.

Q : Avez-vous le projet d’étendre votre présence à d’autres provinces?

Bien sûr, nous espérons beaucoup de nos nouveaux services éducatifs qui une fois à maturité seront proposés dans des provinces comme Beijing, Shanghai, Xian ou Chongqing… dans le courant de l’année 2008.

Q : Quels sont les projets en cours dans EASSON?

Nous négocions un contrat important pour un service de code-barres à 2 dimensions avec une grande entreprise publique en Chine (désolé je ne peux pas nommer cette entreprise à ce stade de la négociation). Le service code-barres à 2 dimensions permettra aux abonnés de télécharger des coupons, des informations sur les produits, des jeux et des musiques. Les revenues proviendront des fournisseurs de contenus et des commerçants. Le contrat devrait être finalisé avant la fin de l’année.

Q : Pourquoi penser vous que l’acquisition d’une entreprise centrée sur l’apprentissage de l’Anglais est un bonne investissement pour le futur?

Nous avons décidé de concentrer nos efforts sur des services éducatifs. Ces services inclus des cours, exercices, et jeux éducatifs à destination de l’enseignement primaire et secondaire.

Ces services sont disponibles depuis un portail pédagogique (WEB) ou bien le téléphone portables (WAP).

Dans ce contexte acquérir une entreprise centrée sur l’apprentissage de l’Anglais prend tout son sens et nous permet d’étendre nos canaux de distribution.

Je tiens à souligner qu’en 2006 l’ensemble des dépenses liées à l’éducation s’élevait à 100 Milliards d’Euros. Auxquels il faut ajouter 84 Milliards dépensés par le gouvernement central. Avec la politique de l’enfant unique et un environnement de plus en plus compétitifs, les parents sont soucieux de fournir la meilleure éducation possible à leur enfant et sont prêt à utiliser tous les moyens possibles.

EASSON Telecom est confiant quand à la possibilité de tirer des bénéfices substantiels du marché des services éducatifs accessibles depuis un portail WEB ou WAP.

Q : Comment financez vous vos acquisitions?

Dans la plupart des cas, l’acquisition se fait par échanges de titres et en cash. C’est la solution choisie par EASSON Telecom.

Q : Quel est le retour des étudiants sur vos services éducatifs?

Jusqu’à présent, les étudiants sont satisfaits par les services proposés par EASSON Telecom. Ils aimeraient avoir plus de contenu Multimédia et nous y travaillons.

Q : Quelles étaient vos motivations pour lister EASSON sur EURONEXT?

Parvenir à lister son entreprise sur une place boursière est le rêve de beaucoup d’entrepreneurs et j’ai réalisé ce rêve aujourd’hui. Depuis sa création EASSON a vu ses résultats financiers progresser solidement et sûrement et nous avons pensé que le Marché libre est le marché idéal pour financer une société comme la nôtre.

Q : Que voulez vous dire aux personnes potentiellement intéressées pour investir dans EASSON?

Le marché des services à valeurs ajoutées en Chine est gigantesque, très dynamique et plein de promesses avec l’arrivée de la 3G, des jeux olympiques et du WTO. Pour des entreprises étrangères, nous pouvons être leur bras armé financier car EASSON est listé sur EURONEXT. Par ailleurs je peux déjà annoncer que nos résultats 2007 seront 50% meilleurs que ceux de 2006 et les personnes qui nous font confiance aujourd’hui en investissant dans EASSON seront des investisseurs heureux quand le moment viendra.

 

 

 

 

 

Greating Fortune fait son entrée sur la place parisienne

 

Le 22 octobre une nouvelle société Chinoise a fait son apparition sur la place parisienne. Un RoadShow organisé par EFI et VESTASIA a eu lieu dans la Salle Etoile Wagram dans le 17^ième arrondissement.

Mr Louis Thannberger, président de EFI, a fait une brève présentation de Greating Fortune

Suivi par Madame WU, présidente de VESTASIA.  EFI et VESTASIA travaillent ensemble pour d’une part identifier des entreprises chinoises susceptibles d’être listées sur EURONEXT et d’autre part assurer toutes les démarches administratives pour que cela devienne une réalité.

Ensuite Monsieur Lu, CEO de G-Fortune a présenté sa Société.

 

Monsieur Lu ne pouvant réaliser sa présentation en Anglais, une traduction simultanée Chinois/Français avait été prévue pour assurer un confort maximum à la fois au présentateur et à l’audience.

 

Enfin le traditionnel cocktail a cloturé le roadshow de Greating Fortune.

 

 

Mais me direz-vous, que fait donc Greating Fortune? Et bien les quelques ligne qui suivent vous donnerons cher lecteur quelques éclaircissements.

Greating Fortune en quelques mots.

G-Fortune (G-Fortune) a été créée en 2002 pour offrir un ensemble de services dans le domaine des containers maritimes. G-Fortune propose des services de stockage, de réparation, d’inspection et de maintenance de containers secs et réfrigérés.

La société est basée à Hong Kong depuis mars 2006 et est dirigée par Lu Yong Jun avec une équipe forte d’une expérience de plus de 15 ans dans le secteur. Expertise qui a permis à G-Fortune de proposer une offre très compétitive répondant aux besoins d’une clientèle très exigeante en terme de qualité de services.

En cinq ans G-Fortune a établi une solide présence géographique et sert des clients prestigieux.  Elle est présente sur la côte Est de la Chine Continentale à Xiamen, à Shanghai (deuxième port au niveau mondial) et à Shenzhen (quatrième port mondial), ports qui sont en très forte croissance.

L’offre de G-Fortune s’articule autour de trois activités :

• Stockage de containers (Container Depot Service). Dans la région de la Chine du Sud, G-Fortune revendique une position de leader pour le stockage de containers réfrigérés avec une part de marché proche de 50%. Pour les containers destinés aux matières sèches sa part de marché est estimée à 25%. Cette activité recouvre le stockage et la manutention de containers dans les dépôts de G-Fortune situés dans les principaux ports de la Chine du Sud. Tous les entrepôts sont équipés d’un système informatique très performant appelé CEDEX system permettant une gestion très rigoureuse des  containers (stocks, suivis, prises de commande). Cela permet de réduire les coûts et les délais afin de satisfaire une clientèle exigeante.

•  Réparation, la maintenance et l’inspection de containers (Container Body Service). G-Fortune s’appuie sur un personnel qualifié et expérimenté tels que des soudeurs, des ajusteurs et des réparateurs pour entretenir les containers de sa clientèle. Ce service comprend l’inspection des containers pour matière sèche, la réparation, l’entretien et le nettoyage des containers.

• Offre de Services pour containers réfrigérés (Refrigerated Unit Service). Ces services incluent une inspection avant le voyage, une surveillance à distance de la température des containers réfrigérés actifs et leur réparation.  Dans ce secteur il existe cinq principaux fabricants dans le monde Carrier, Thermo King, Daikin, Mitsubishi et Starcool. Tous les fournisseurs de service de maintenance doivent être agréés «Official Warranty Service Agents). G-Fortune est la seule société à bénéficier d’un agrément pour travailler avec chacun de ces cinq fabricants.

La clientèle de G-Fortune

La clientèle de G-Fortune est composée, d’une part, de compagnies maritimes et d’autre part, de sociétés de location de containers. Il y a environ 12 grandes compagnies maritimes et 25 autres acteurs. G-Fortune entretient de solides relations commerciales avec Maersk, APL, CMA, Evergreen, OOCL, Cosco, NYK, CSCO et MSC. Parmi les sociétés de location de containers, on peut citer Geseaco, Tal, Tex Tainer, Triton, Florens, Cronos, Gold, CAI.

Cette clientèle est plutôt fidèle et surtout rentable leur croissance bénéficiant  à G-Fortune à laquelle elle confie des volumes de plus en plus importants.

Le profil de revenus

Compte de résultat et bilan après inscription à la cote (source EFI)

 

                                                                                                                       

En K€ (*)	2005	2006	2007e	2008p	2009p
Chiffre d'affaires	3 980	7 460	9 500	12 000	15 000
Résultat   d'exploitation	725	1 154	1 640	2 190	2 860
Résultat net	690	1 091	1 500	2 000	2 612
Marge   d'exploitation	18,2%	15,5%	17,3%	18,3%	19,1%
Marge nette	17,3%	14,6%	15,8%	16,7%	17,4%
Capitaux propres	1 018	1 770	15 673	16 648	19 260
Trésorerie nette	655	2 401	10 528	6 796	10 088
PER (**)	51,1	32,3	23,5	17,6	13,5
BPA (**)	0,20	0,31	0,43	0,57	0,75

 (*) taux de change 1€=10RMB

(**) sur la base d’une valeur de 10,08€ et un nombre de titres estimé de 3 496 032. Sources : Société, EFI

G-Fortune a fourni une décomposition par pôle de ses résultats en 2006 :

• Le stockage de containers a contribué à 42,9% du chiffre d’affaires soit 3,2M€.
• La réparation, la maintenance et l’inspection de containers à 27,9% du chiffre d’affaires soit 2,08M€.
• Le secteur des containers réfrigérés à 16,6% du chiffre d’affaires soit 1,24M€.
• Le solde relève de la fonction d’Agency service.

En termes de répartition géographique la majeure partie de l’activité (87,4%) est réalisée en République Populaire de Chine.

G-Fortune vise la répartition suivante de son activité en 2008:

Un doublement de l’activité de stockage de containers qui représentera avec 6M€ 50% du chiffre d’affaires tandis que l’activité « container body service » est attendue à 3,2M€ (26,7% du chiffre d’affaires) et celle des containers réfrigérés 15% avec 1,8M€.

 

• G-Fortune entend développer sa capacité de stockage en augmentant la superficie de ses dépôts ou en acquérant des sociétés bien localisées. 
• La marge brute est ressortie, en moyenne, en 2006 à 20,9% et montre de fortes disparités selon l’activité.
• Le secteur des containers réfrigérés est l’activité la plus rentable avec une marge à 23,2%, suivie de « Container Body Service » à 10,9% et le stockage de containers à 8,2%. G-Fortune vise une amélioration de 3,2 points.  

Toutes les activités devraient connaître une amélioration de leur marge brute car la structure de coûts comporte une part importante de charges fixes. De ce fait la croissance de l’activité permet une amélioration de la marge de G-Fortune.

Stratégie et perspectives

La stratégie qu’entend poursuivre G-Fortune est simple: accroître sa présence géographique en Chine, renforcer sa gamme de produits et séduire de nouveaux clients.

Trois axes stratégiques ont été identifiés :

• Consolider et maintenir ses localisations stratégiques et la couverture de son réseau en Chine. L’objectif est de renforcer sa présence en établissant et en acquérant de nouvelles compagnies de stockage de containers dans les principaux ports modernes de Chine.
• Accroître la base de clientèle en acquérant de nouveaux clients et en limitantla dépendance à l’égard d’un nombre limité de clients.
• Renforcer la qualité et l’efficacité des services en étendant la gamme de produits notamment vers les containers pour matière liquide ou autres containers spéciaux.

En quoi une société comme G-Fortune peut-elle être attractive ?

La croissance du commerce extérieur Chinois sur les cinq dernières années est impressionnante. Les exportations ont progressé de 239 Md€ en 2002 à 711 Md€ en 2006 tandis que les importations sont passées de 217 Md€ en 2002 à 581 Md€ en 2006.

La Chine étant considérée comme l’usine du Monde, elle exporte l’essentielle de sa production par la voie maritime (la croissance du marché du transport en containers sur bateaux chinois sera de 2 à 2,5 fois supérieure à celle du PIB chinois).

La Chine est devenue un emplacement stratégique pour le transport en containers. Elle est située entre plusieurs zones d’échanges commerciaux très développées comme l’Amérique du Nord et l’Europe et une d’autres comme les zones Asie-Pacifique, Asie de l’Est (incluant le Japon et la Corée) et l’Asie du Sud Est qui sont en plein développement.

Sur chaque grand port il existe des parcs où sont stockés les containers non utilisés ou en réparation. Lorsqu’ils sont vides il est très facile de les empiler et de les stocker sur une petite surface. Ces stocks varient dans le temps suivant que les besoins des exportateurs sont ou seront supérieurs aux restitutions des importateurs et il existe des déséquilibres structurels avec des régions plus importatrices qu’exportatrices.  De ce fait, les compagnies maritimes sont soumises à une gestion délicate de leurs stocks par achat, vente ou location de containers pour minimiser les durées de stockage et les transferts de containers vides.

G-Fortune intervient au sein de ce marché en Chine, pays qui connaît une très forte croissance économique en moyenne 8,96% par an sur les dix dernières années. Selon G-Fortune, le secteur de la gestion des containers va être dynamisé par cinq facteurs :

1. Globalisation de l’économie mondiale. L’amélioration des systèmes de communication et de transport au niveau mondial permet aux entreprises de s’approvisionner aux quatre coins du monde. La croissance du commerce international contribue à l’activité des ports et aux transports de marchandises en containers.
2. Croissance du secteur des containers portée par le développement du commerce international en Chine. La croissance du secteur des containers est portée par le volume du commerce international en Chine. Selon China’s industry statistics, la croissance annuelle du commerce extérieur était supérieure à 26% sur la période 2002-2006. La direction de G-Fortune anticipe la poursuite d’une forte croissance annuelle sur les dix prochaines années.
3. Développement du secteur des containers au niveau mondial et au niveau domestique  La conteneurisation au niveau international a fortement augmenté dans les pays développés notamment dans les ports de Marseille, Hamburg, Rotterdam, Singapour et Hong Kong depuis les années soixante. Le développement est plus récent en Chine environ depuis la fin des années quatre vingt. Des investissements sont intervenus pour moderniser les ports de Shenzhen, Xiamen et Shanghai. La capacité mesurée en TEU (twenty-foot-equivalent units) a été nettement renforcée passant de 10,76 millions TEU en 1997 à 93 millions en 2006 et pourrait atteindre 140 millions TEU en 2010.
4. Avantages compétitifs dans la réparation des containers. La Chine a des avantages clés pour séduire les compagnies maritimes dont les containers doivent être réparés. En effet, les tarifs sont attractifs en raison d’une main d’oeuvre faiblement rémunérée et qualifiée.
5.  Marché fragmenté. Il n’y a pas de société en position dominante aujourd’hui en Chine. De ce fait une place de leader reste à conquérir.

Me voilà arriver au terme de cette présentation. Si vous avez des commentaires ils sont les bienvenus. Les questions que vous voudriez posés aux dirigeants de cette entreprise leurs seront transmises et les réponses postées sur ce blog.