Au moment où je publie la seconde partie de l’article de Matt Taibbi, il y a beaucoup de discussions aux USA concernant les programmes automatiques de Trading à haute fréquence, en partie responsable de la hausse fulgurante des indices. Il faut savoir que 70% des transactions aux USA sont réalisées par des programmes automatiques. Et si je vous demande qu’elle la banque qui pratique le plus ce type de trading ? Oui vous avez deviné c’est Goldman Sachs. J’en parlerais dans un autre article car le sujet mérite qu’on s’y attarde. En attendant je vous invite à explorer les dessous de la bulle immobilière et de celle des matières premières orchestrées avec brio par Goldman Sachs
BULLE # 3 L’immobilier
Le rôle de Goldman dans la catastrophe que fut la bulle immobilière n'est pas difficile à deviner. Là encore, l’astuce de base fut une dégradation des standards, mais dans ce cas, les standards ne concernaient pas les introductions en bourse mais les hypothèques. Aujourd’hui presque tout le monde sait que depuis des décennies, les vendeurs d’hypothèques insistent sur le fait les emprunteurs doivent être en mesure de fournir au moins 10 % d’apport personnel, qu’ils aient des revenus réguliers, une bonne note de crédit ainsi qu’un vrai prénom et patronyme. Puis, à l'aube du nouveau millénaire, ils ont soudainement jeté tout ça par la fenêtre et a commencé à signer des prêts hypothécaires sur des serviettes à des serveuses de bar à cocktails, des et ex-taulards ayant en poche cinq dollars et une barre de snickers.
Rien de tout cela n'aurait été possible sans les banques d'investissements telles que Goldman, qui a créé des véhicules pour emballer ces prêts hypothécaires de merde et les vendre en masse aux compagnies d'assurances et aux fonds de pension qui ne se doutaient de rien. Cela a donné naissance à un marché de masse pour dettes toxiques qui n'aurait jamais existé auparavant, en effet à l'époque, aucune banque n’aurait voulu garder dans ses comptes un prêt hypothécaire d’un ex-toxicomane, sachant qu'il ne sera probablement jamais remboursé. En d'autres termes, Vous ne pouvez pas signer ces prêts hypothécaires à moins que vous ne trouviez quelqu’un à qui les vendre, quelqu’un qui ne sait pas de quoi il s'agit en réalité.
Goldman a utilisé deux méthodes pour masquer la merde qu'ils vendaient. Tout d'abord, il a regroupé des centaines de prêts hypothécaires dans des instruments appelés CDO (Collateralized Debt Obligations). Ensuite, ils ont vendu aux investisseurs l'idée suivante, certes il y a quelques hypothèques pourries mais la plupart d’entres-elles sont bonnes, donc dans l’ensemble pas de quoi s’inquiéter. Ainsi, des hypothèques pourries ont été transformées en hypothèques sûres avec la meilleure note possible : AAA (NdT : les agences de notation ont une lourde responsabilité dans ce scandale). Deuxièmement, pour couvrir ses propres paris, Goldman s’est tourné vers des entreprises comme AIG pour lui fournir des assurances - les swaps de défaut de crédit (ou CDS)- sur les CDO. Les CDS étaient une sorte de baiser de la mort entre AIG et Goldman: Goldman fait le pari que les ex-taulards seront en défaut. AIG est prêt à parier qu'ils ne le seront pas.
Plus de règlementation n’était pas exactement ce que Goldman avait en tête. « Les banques sont furieuses – elles veulent bloquer la réforme », dit Michael Greenberger, qui travaillait pour Born comme directeur des marchés et des transactions financières à la CFTC et qui est maintenant professeur de droit à l’université du Maryland. « Greenspan, Summers, Rubin et [le patron de la SEC] Arthur Levitt veulent aussi la bloquer. »
Le quator de Clinton régnant sur l’économie – « spécialement Rubin », selon Greenberger – convoqua Born pour une réunion et ils plaidèrent leur cause. Malgré cela, Born refusa de faire machine arrière et continua à demander une meilleure règlementation des dérivés. Aussi, en juin 1998, Rubin dénonça publiquement la position de Born, recommandant finalement que la CFTC soit privée de son pouvoir de règlementation. En 2000, le dernier jour de sa législature, le Congrès adopta la – maintenant fameuse – loi de modernisation des transactions à terme sur les matières premières, loi qui fut insérée à la dernière minute dans un collectif budgétaire de plus de 1000 pages, avec presqu’aucun débat au Sénat. Les banques étaient maintenant libres d’échanger des CDS en toute impunité.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là. En 2000, AIG, un des principaux fournisseurs de CDS, s'est rapproché du département des assurances de l’État de New York pour demander si les CDS seront réglementés comme les assurances. À l'époque, le bureau était dirigé par Neil Levin, un ancien vice-président de Goldman, qui a décidé de ne pas les réglementer. Devenue libre d’émettre des CDO et d’acheter des CDS autant qu’il voulait, Goldman se jeta frénétiquement dans le marché du prêt immobilier. En 2006, à l’apogée de la bulle, Goldman avait émis pour 76,5 milliards de dollars de produits dérivés basés sur des prêts immobiliers – un tiers de ces prêts étant des subprime -, la plus grande part de ces produits étant vendue à des investisseurs institutionnels comme des fonds de pension et des compagnies d’assurances. Et dans ces émissions massives, il y avait de vastes marécages de merde.
Prenons une émission de cette année-là, GSAMP Trust 2006-S3 pour 494 millions de dollars. De nombreux prêts correspondaient à un second emprunt par les emprunteurs et leur capital moyen ne valait que 0,71 % de leur emprunt. De plus, 58 % des prêts étaient peu ou pas documentés – pas de nom de l’emprunteur, pas d’adresse, juste le code postal. Malgré cela, les deux principales agences de notation, Moody’s et Standard & Poor’s, donnèrent à 93 % de l’émission la note « investment grade ou qualité pour investisseur » (NdT : Les investment grade correspondent aux obligations issues par les emprunteurs qui reçoivent une note allant de AAA à BBB- par les agences de notation, selon l'échelle de Standard & Poor's. Elles s'opposent aux "non-investment grade", également appelées "speculative grade" ou "high yield", bien plus risquées mais conférant un retour plus substentiel (notes allant de BB+ à D selon Standard & Poor's). Les obligations "Investment grade" répondent à un niveau de risque faible et sont les seules obligations que les investisseurs instititutionnels peuvent acheter; les autres étant considérées comme trop risquées.) Moody’s prédisait que moins de 10 % des prêts feraient défaut. En réalité, 18 % furent en défaut de paiement dans les 18 mois.
Mais Goldman n’était pas exposée au risque. La banque pouvait acheter ces prêts affreux, complètement irresponsables, à des firmes pires que des gangsters comme Countrywide et les revendre à des municipalités et des retraités – des vieux, bon sang ! – en affirmant tout le temps que ce n’était pas un note-D « bouse de vache ». Mais tout en faisant cela, la banque prenait des positions à la baisse sur ce marché. En clair, elle pariait contre la merde qu’elle-même vendait. Pire encore, Goldman s’en félicitait publiquement. « Le secteur du prêt immobilier continue à être faible », se vantait David Viniar, responsable financier de la banque, « en conséquence, nous avons subi des pertes sur nos positions acheteuses… Cependant, notre gestion du risque sur ce marché consistait à être baissier et notre position nette vendeuse a été bénéficiaire ». En d’autres termes, les dérivés de prêts immobiliers que Goldman vendait étaient pour les crétins. On ne pouvait gagner de l’argent qu’en pariant contre ces mêmes prêts immobiliers
« Voilà jusqu’où ces trous du cul ont l’audace d’aller », dit le gérant d’un hedge fund. « Au moins, avec les autres banques, vous pouviez dire qu’elles étaient seulement stupides – elles croyaient à ce qu’elles vendaient et elles ont implosées avec la bulle. Goldman savait ce qu’elle faisait ».
Je demande au gérant comment il se peut que vendre quelque chose et parier contre – surtout si vous en savez plus sur les faiblesses des produits que le client – ne soit pas considéré comme une fraude.
« C’est exactement une fraude », dit-il, « c’est le cœur même de la fraude ».
« Voilà comment sont audacieux ces trous du cul", dit un gérant de hedge fund. «Au moins, avec d'autres banques, on pourrait dire qu'ils étaient seulement stupide - ils ont cru ce qu'ils vendent, et il fait sauter les composent. Goldman savait ce qu'il faisait."
Finalement, de nombreux investisseurs ulcérés se sont regroupés. Après l’éclatement de la bulle immobilière, comme une quasi-répétition de la bulle Internet, Goldman fut frappé par une vague de procès, dans lesquels la banque fut accusée d’avoir caché l’information pertinente sur la qualité des prêts immobiliers qu’elle émettait. Les autorités de l’État de New York poursuivent Goldman ainsi que 25 autres courtiers pour avoir vendu des liasses des prêts merdeux de Countrywide à des fonds de pension de fonctionnaires, lesquels ont perdu 100 millions de dollars sur leur investissement. Le Massachusetts aussi a enquêté sur Goldman pour les mêmes raisons, agissant au nom de 714 détenteurs de prêts prédateurs. Mais cette fois encore, Goldman s’en est sortie pratiquement indemne, écartant les menaces en acceptant de payer une somme dérisoire, 60 millions de dollars – environ ce que son département des CDO gagnait en un jour et demi pendant le boom immobilier.
Les conséquences de la bulle immobilière sont toutes bien connues de tous – elle a conduit, plus ou moins directement, à l’effondrement de Bear Stearns, Lehman Brothers et AIG, dont le portefeuille toxique de CDS était composé, pour une part significative, d’assurances que des banques comme Goldman avaient achetées pour couvrir le risque de leur propre portefeuille immobilier. En fait, au moins 13 milliards de dollars d’argent public, donnés à AIG pour son renflouage, sont allés à Goldman, ce qui signifie que la banque a gagné deux fois sur la bulle immobilière : elle a d’abord arnaqué les investisseurs qui ont acheté ses CDO pourris en pariant contre ses propres produits de merde, puis elle s’est retournée et a arnaqué le contribuable en le faisant payer ces mêmes paris.
Et de nouveau, tandis que le monde s’effondrait autour de la banque, Goldman s’assura que tout irait très bien du côté des rémunérations. En 2006, le montant des rémunérations grimpa à 16,5 milliards de dollars – une moyenne de 622.000 $ par employé. Comme l’expliqua un porte-parole de Goldman, « Nous travaillons très dur ici ».
Mais le meilleur était encore à venir. Tandis que l’effondrement de la bulle immobilière expédia la plupart du monde financier vers la sortie ou la prison, Goldman doubla la mise – et, presque seul, créa encore une autre bulle, une dont le monde ignore encore que la firme y est impliquée.
BULLES # 4 $ 4 le gallon (NdT : 4,54609 litre)
Au début de l'année 2008, le monde financier est dan la tourmente. Wall Street
Où aller ? Avec un public réticent à mettre de l’argent dans quoi que ce soit qui ressemble à un investissement papier, la rue déménagea en douce le casino vers le marché des matières premières physiques – les trucs que vous pouvez toucher : maïs, café, cacao, blé et, avant tout, les matières premières énergétiques, surtout le pétrole. En conjonction avec la baisse du dollar, la restriction du crédit et l’effondrement de l’immobilier provoquèrent une « fuite vers les matières premières ». En particulier, le prix du pétrole à terme est monté en flèche, le baril passant de 60 $ mi-2007 à un plus haut de 147 $ à l’été 2008.
Mais tout est mensonge. Alors que l'offre mondiale de pétrole finira éventuellement par s’épuiser, les flux à court terme par contre étaient en augmentation. Dans les six mois avant que les prix n’atteignent des sommets, selon la US Energy Information
Cependant en 1936, le Congrès a reconnu qu'il ne devrait jamais plus y avoir de spéculateurs sur le marché, seulement la réalité des producteurs et des consommateurs. Si cela se produisait, les prix seraient touchés par quelque chose d'autre que l'offre et la demande, et des manipulations de prix s'ensuivraient. Une nouvelle loi donna le pouvoir à la CFTC - le même organisme qui allait plus tard tenter de réglementer les CDS – d’imposer des limites à la spéculation dans les matières premières. Grâce à la supervision de la CFTC, la paix et l’harmonie régna sur les marchés de matières premières pendant plus de 50 années.
Tout cela changea en 1991 quand, à l’insu de presque tout le monde, J. Aron, une filiale de Goldman spécialisée dans le négoce des matières premières, écrivit à la CFTC en utilisant un argument inhabituel. Les agriculteurs possédant de gros stocks de maïs, argumentait Goldman, ils n’étaient pas les seuls qui avaient besoin de se couvrir contre le risque de baisse des prix – les négociants de Wall Street qui font de gros paris sur le prix du pétrole avaient, eux aussi, besoin de se couvrir contre leur risque, parce que, eh bien, eux aussi risquaient de perdre beaucoup d’argent.
Goldman et d’autres banques avaient les mains libres, ils étaient alors devenus libres d’attirer plus d’investisseurs dans les marchés de matières premières, permettant aux spéculateurs de faire des paris de plus en plus gros. Cette lettre de Goldman en 1991 conduisit plus ou moins directement à la bulle pétrolière de 2008, quand le nombre de spéculateurs sur le marché – motivés par la crainte de la chute du dollar et l’effondrement de l’immobilier – submergea finalement les vrais producteurs et consommateurs. En 2008, les trois quarts au moins de l’activité sur les marchés de matières premières était spéculative, selon un employé du Congrès qui a étudié les chiffres – et ce chiffre est probablement sous-évalué. Vers le milieu de l’été 2008, malgré une offre en hausse et une demande en baisse, nous payions 4 $ le gallon chaque fois que nous nous arrêtions à la pompe.
Ce qui est encore plus stupéfiant c’est que la lettre d’exemption à Goldman, ainsi que la plupart de celles qui ont suivi, furent données plus ou moins en secret. « J’étais le Directeur de la division des marchés et Brooksey Born était la patronne de la CFTC », dit Greenberger, « et ni elle ni moi ne connaissions l’existence de ces lettres ». En fait, les lettres ne furent connues que par accident. L’année dernière, un employé du comité pour l’énergie et le commerce de la Chambre se trouvait à une réunion quand des officiels de la CFTC firent une référence impromptue aux exemptions.
« J’avais été invité à une réunion que la commission organisait sur l’énergie », raconte l’employé, « et, soudain, au milieu de la réunion, ils commencent à dire ``Ouais, nous écrivons ces lettres depuis des années maintenant’’. J’ai levé la main et dit ``Vraiment ? Vous avez écris une lettre ? Puis-je la voir ?’’ Ils firent des ``Hum, hum’’ d’embarras, la discussion tourna en rond un moment et à la fin, ils ont dit ``Il nous faut l’accord de Goldman Sachs’’. J’ai demandé ``Qu’est-ce que vous voulez dire par `demander l’accord de Goldman Sachs ?’’’ »
La CFTC a cité une règle qui lui interdit de divulguer toute information à propos de la position actuelle d'une société sur le marché. Mais la demande de l’employé concernait une lettre qui avait été publié 17 ans plus tôt. Elle n'avait plus rien à voir avec la position actuelle de Goldman. De plus, l'article 7 de la loi de base de 1936 donne au Congrès le droit d’obtenir de la CFTC toute l’information qu’il veut. Pourtant, dans une parfaite illustration de la mainmise totale de Goldman sur le gouvernement, la CFTC attendit l’accord de la banque avant de transmettre la lettre.
Pour compliquer les choses encore davantage, Goldman elle-même a utilisé toute sa puissance pour encourager la hausse du prix du pétrole. Au début de l'année 2008, Arjun Murti, un analyste de Goldman, salué comme un «oracle du pétrole» par le New York Times, a prédit un "super pic" du prix du pétrole, les prévisions étaient à 200 $ le baril. A ce moment là, Goldman était lourdement investi dans de le pétrole par l'intermédiaire de sa filiale J. Aron, il possédait également une participation dans une grande raffinerie de pétrole dans le Kansas, où était entreposé le brut acheté et vendu. Bien que l’offre de pétrole suivît la demande, Murti lançait en permanence des alertes de pénurie mondiale de pétrole, allant jusqu’à révéler publiquement qu’il possédait deux voitures hybrides. Le prix élevé, prétendait la banque, est d’une certaine façon la faute de ce cochon de consommateur américain. En 2005, les analystes de Goldman répétaient qu’on ne saurait pas quand le prix allait cesser de monter tant qu’on ne saurait pas « quand les consommateurs américains vont cesser d'acheter des véhicules utilitaires sport, grosses consommatrice d'essence plutôt que de chercher du carburant de remplacement. »
Mais ce n’était pas la consommation réelle de pétrole qui faisait monter les prix – c’était le négoce du pétrole papier. À l’été 2008, les spéculateurs sur les matières premières avaient acheté et empilé assez d’options sur le pétrole pour remplir 1,1 milliards de barils de pétrole ; ce qui signifie que les spéculateurs possédaient plus de pétrole à terme, sous forme papier, qu’il n’y avait de pétrole physique stocké dans toutes les cuves de stockage du pays, y compris celles de la Réserve Stratégique. C’était une répétition à la fois de la bulle Internet et de la bulle immobilière, quand Wall Street faisait exploser les profits du jour en vendant à des idiots des parts d’un avenir fantasmatique où les prix monteraient éternellement.
Dans ce qui était devenu un processus douloureusement familier, la pastèque du pétrole frappa brutalement le trottoir durant l’été 2008, causant une perte massive de richesse ; le prix du brut plongea de 147 $ à 33 $. À nouveau, les grands perdants étaient des gens ordinaires. Les retraités, dont les fonds de pension avaient investi dans cette merde, furent massacrés : CalPERS, le fonds de pension des fonctionnaires de Californie, avait 1,1 milliard de dollars investi dans les matières premières quand la chute arriva. Et les dégâts ne provenaient pas que du pétrole. Gonflés par la bulle des matières premières, les prix alimentaires provoquèrent des catastrophes sur toute la planète, réduisant à la famine environ 100 millions de personnes et allumant des émeutes de la faim dans tout le tiers-monde.
Aujourd’hui, le prix du pétrole monte à nouveau : il a pris 20 % au mois de mai et a, jusqu’à présent, doublé cette année. À nouveau, le problème n’est pas l’offre et la demande. « L’offre de pétrole est au plus haut des 20 dernières années », dit Bart Stupak, député démocrate du Michigan, membre du comité sur l’énergie de la Chambre. « La demande est au plus bas des 10 dernières années. Et pourtant, le prix est à la hausse. »
Quand on lui demande pourquoi les politiciens continuent à rabâcher des choses comme forer de nouveaux puits ou les voitures hybrides, alors que l’offre et la demande ne sont pas la cause du prix élevé, Stupak secoue la tête. « Je pense qu’ils ne comprennent pas très bien le problème », dit-il. « Vous ne pouvez pas l’expliquer en 30 secondes, donc les politiciens l’ignorent. »
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